M. d’Ormesson est mort. Un hommage national lui fut rendu par Macron et consorts. L’académicien était auteur de nombreuses publications et surtout de très nombreuses apparitions médiatiques. Il semble que ses dernières réflexions philosophiques avaient quelque brillant. Je respecte l’auteur, lequel, selon le mot de je ne sais plus qui « avait la capacité à rester plus longtemps que les autres le cul sur une chaise. » Je note pourtant que l’homme fut rédacteur et directeur du journal de droite Le Figaro et que le Mouvement de la paix rappelle une lettre de Daniel Mermet à Jean d’Ormesson ayant écrit du génocide rwandais en 1994 : « « des massacres grandioses dans des paysages sublimes ». La vérité est que ce monsieur, aristocrate et affichant sa qualité, fut souvent du mauvais côté de la barrière. Et je me souviens de la chanson de Jean Ferrat évoquant son appréciation du Vietnam sous influence américaine : « Ah, Monsieur d’Ormesson / vous osiez déclarer / qu’un air de liberté / flottait sur Saïgon ! / Avant que cette ville / s’appelle Ville Ho-Chi-Minh.»