On annonce le décès de ce communiste ouvert, « à visage humain » comme on a pu dire. Longtemps maire d’Aubervilliers, ancien ministre communiste que Mitterrand avait craint d’affecter à la culture, tant il était compétent et passionné en la matière et apprécié des créateurs, il m’avait donné un entretien au temps où je collaborais à l’ancien hebdomadaire « Révolution ». Cet homme pesa souvent dans le sens d’une amélioration du statut des artistes et du traitement de la culture en France. Il est resté fidèle à ses idéaux tout en se prononçant pour une politique de large rassemblement démocratique. Adieu camarade. Salut l’artiste !