Il y a un an, la jeune et avenante Leila Slimani recevait le très glorieux prix Goncourt pour son deuxième roman, :  « Chanson douce ». Ce lundi 6 novembre, elle devait se rendre à l’Elysée à 15 heures, pour un rendez-vous avec le jeune et avenant Emmanuel Macron, car l’auteur de 36 ans devrait devenir la représentante personnelle du président pour la francophonie.

Pur hasard du calendrier, c’est aussi ce lundi qu’est remis le prix Goncourt, prix littéraire le plus convoité du monde francophone, et que donc tout cela défraye la chronique. On parlait beaucoup d’Alice Zeniter avec L’Art de perdre, un roman où interviennent des souvenirs de l’Algérie. Il fallait un calculateur, c’est un danseur qui l’obtint. 55 ans après l’indépendance, la question algérienne n’est toujours pas digne d’un Goncourt en France.

Chapeau quand même au nouveau prix Goncourt :  L’Ordre du jour d’Eric Vuillard, édité chez Actes sud, la maison que dirigeait la ministre de la culture. Chapeau aussi aux communicants du jeune et avenant président ! Notons enfin que les prix littéraires sont évidemment indépendants de toute entreprise de communication et de commerce et tout aussi évidemment indépendants de la politique.