Photo de l'écrivain Francis Pornon par Gleize

Près d’une centaine de publications dont seize romans, c’est avec un peu d’arthrose, quelques centimètres en moins et une tête et un cœur pleins de beauté et d’amour, le résultat de pas mal de voyages intérieurs et extérieurs. Sans oublier un léger parfum d’amertume, mais le doux-amer est si bon !
L’auteur vit actuellement à Toulouse où il est retourné après l’Algérie, l’Ouest, l’Est et le Centre, avec quelques incursions au loin aussi. Il rencontre en Occitanie la grande Histoire de la fin’amor qui éclaira et illumine toujours l’Europe, pour peu qu’on veuille bien la lire – et la vivre – (voir page Publications). Et il réagit parfois d’un coup de sang ou d’un coup d’estime publié dans la presse (voir page Articles). Il rencontre évidemment des livres auxquels il donne des coups de cœur (voir page Coups de cœur). Enfin, il retrouve une juste place à la poésie, essence de l’écriture, en le pays des troubadours et troubairitz et des Jeux floraux.
Voir Septième centenaire ci-dessous et Tempo poème au bas de cette page d’accueil.


Billet du mois

Photo d'une affiche collée sur un mur sur laquelle est écrit "Ne craignez pas ainsi la mort, craignez plutôt la vie insuffisante ! Berthold Brecht"
  • L’ART MEME DANS LA DESESPERANCE
    MALTE Marcus, Aires, roman, Editions Zulma : Un roman dit « choral » où les personnages s’expriment en dialogues ou monologues souvent intérieurs, découpé en séquences introduites par des références de voitures et entrecoupées par des extraits d’informations diffusées, cela peut sembler rébarbatif mais ne l’est pas. Car ces séquences de vies sont si vraies, si émouvantes qu’on se laisse prendre au jeu, si l’on peut dire d’échanges d’un couple finissant, d’un homme esseulé, d’un tueur-violeur, d’une investisseuse de grande famille avec un… Lire la suite : L’ART MEME DANS LA DESESPERANCE

Nouvelles parutions

Avant tout autre amour…

Lettre à la mère
À l’heure où mon corps cherche le soleil contre le froid qui commence à le gagner, quand mes pensées déjà sentent la brume, se dressent les portraits vifs et clairs de ces femmes consolantes. Même si je ne suis jamais délivré du mystère de la formule magique pour coexister avec le féminin, c’est toi, ma mère, toi à travers mes filles, toi en mes amantes, toi en mes compagnes, toi le particulier et parangon de femme, toi qui m’instillas la richesse de l’Autre. Toi, femme, apport de la différence, nécessaire résistance, cadeau de la ressemblance, trésor de l’amour. Toi, mon autre soi. Femme sans qui la vie serait une erreur.

Spoliations

A la poursuite de la mémoire bafouée
Cette histoire est une fiction construite sur des éléments avérés, qui s’annonce pas drôle par sa couverture évoquant le vol d’œuvres d’art par nazis et affidés au temps de l’Occupation ainsi que la question de leur restitution. C’est pourtant aussi une histoire distrayante contée « avec malice » comme écrit l’éditeur. A propos d’une œuvre de Marc Saint-Saëns, peintre et auteur de cartons de tapisserie, on part en quête de preuves de la descendance de son propriétaire spolié, à la rencontre de tout un passé…
L’auteur en dit : « J’aimerais que, tout en offrant le plaisir de lire une histoire prenante, enquête et quête tambour battant, cet ouvrage soit une occasion de réveiller un aspect un peu oublié d’un dégât collatéral de la guerre et de la nuisance du fascisme et aussi de confirmer l’intérêt d’une génération d’artistes où « le parnasse occitan » tint une belle place trop méconnue. »


Septième centenaire

A Toulouse, tous les 4 mai est fêté en l’hôtel d’Assézat l’anniversaire
plus de sept fois centenaire de l’appel des 7 troubadours aux Jeux
floraux. À cette occasion Franc Bardou fit un jour à Francis l’amitié de
dire avec lui Midi-Miègjorn, extraits d’un poème traduit par Franc en
occitan après l’édition par Michel Cosem dans la revue Encres vives
(collection Encres blanches N° 375, dessins d’Alexandre Meylan).

Lire

CAFE-POEME : la poésie malgré tout.

La poésie, aujourd’hui mise au placard dans un marché consumériste, reste pourtant essentielle à nos âmes et nos convictions d’auteurs. C’est pourquoi trois d’entre nous : Christian Saint-Paul, Svante Svahnström et moi-même, continuons contre vents et marées des présentations de poètes à Toulouse.

Lire la suite : Tempo Poème

« Celui qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. »
René Char – Fureur et Mystère, Ed. Gallimard